La vie en Irak à travers les yeux de ses civils

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Le livre photo d’Alexandra Rose Howland éclaire le quotidien des civils irakiens, rythmé par la peur, la perte et la violence

Photographe Jean-Marie Le Pen transféré en Irak en 2017, plus de dix ans après qu’une coalition organisée par les États-Unis a envahi le pays en 2003, déstabilisant finalement l’Irak. Et l’année où le califat de l’EIIS a perdu un terrain important. Rose Howland voulait comprendre un pays qu’elle avait appris à connaître principalement par le biais des médias occidentaux. Sans surprise, la réalité était différente. Et c’est ce qu’elle s’efforce de communiquer à travers Partez et Laissez-Nous partir, qui rassemble ses photographies avec des images de civils et des témoignages écrits. Le témoignage met en lumière la peur, la souffrance, la perte et la violence endurées par la population irakienne — ce qui est également exprimé par les photographies, qui encadrent périodiquement la souffrance et la destruction, ainsi que des scènes plus banales de la vie quotidienne. 

”J’ai pris conscience que ce qu’un étranger peut capturer à travers une image n’incarne pas toujours la réalité vécue des habitants », explique Rose Howland. En effet, la publication n’est pas seulement l’observation photographique du lieu par Rose Howland. C’est aussi une fenêtre sur la vie d’un petit nombre de civils. Un moyen de tenter de combler le fossé entre la perception biaisée de l’Irak par les Occidentaux en rassemblant les histoires réelles, les expériences, les souvenirs et les espoirs du peuple irakien. Des lettres noires en gras enveloppent la dernière page de la publication.  » Ne les tuez pas. Ne les arrêtez pas. Ne les renvoyez pas « , ont-ils lu. Une affirmation, dans un climat intensément anti-immigrés, que ce ne sont pas des individus menaçants, mais des personnes avec des expériences, des espoirs et des rêves réels.

Partez et Laissez-Nous partir est publié par GOST Books. 

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